L'indice de phobocratie toujours en hausse en 2009
Trois ans après sa mise en place, l'indice de la phobocratie Visionaries a toujours autant de succès. Pour nos nouveaux lecteurs, l'indice de phobocratie est un indicateur permettant de mesurer l'utilisation des arguments relevant de la peur, la crainte, le soupçon, la méfiance, entre autres, par nos hommes politiques au sein des "démocraties".
La peur suscite en effet des réactions de soumissions de la part des administrés, elle permet donc aux hommes politiques se présenter comme protecteur, et donc de rassurer. Les administrés voteraient donc forcément pour la personne la plus rassurante, spécialement les plus vulnérables d'entre nous. Cet indicateur s'est révélé en 2007 comme étant une mesure plus pertinente que les sondages d'opinions classiques.
Notre indice donne cette année à nouveau Nicolas Sarkozy comme le grand vainqueur au niveau français, avec une agitation permanente des peurs liées aux jeunes de banlieues (néanmoins, l'indice nous montre une érosion au niveau de l'efficacité de ce thème sur-utilisé pendant 8 ans.) et des immigrés.
La seconde place revient à Laurent Fabius avec le package Chômage/Précarité/Délocalisation/Mondialisation, thème encore assez générateur de stresse et de peur chez le citoyen.
Au niveau mondial, le thème du terrorisme est toujours aussi avantageux et permet de maintenir Georges Bush toujours en position. A noter que ce dernier n'a toujours pas battu son record de points avec cette célèbre phrase : "Si nous ne finissons pas le travail en Irak, les terroristes, pour sur, reviendront ici, sur notre sol", un vrai chef d'oeuvre de langage phobocratique.
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